En effet, le HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) a sonné le glas de l’endettement différentiel.

Depuis septembre 2021, les acteurs bancaires, sous peine de sanctions, ne peuvent plus utiliser la méthode différentielle pour déterminer le taux d’endettement dans le cadre de l’investissement immobilier de rendement.

Quelles conséquences pour les investisseurs immobiliers ?

Depuis quelques temps, l’investissement locatif a le vent en poupe, les « gourous » du LMNP avec leurs formations fumeuses ne pensaient qu’à faire de l’argent facile en faisant « pisser du cash-flow ». Cela n’était réalisable qu’avec la complicité des banques qui, sans limites, permettaient un endettement de plus en plus conséquent.

Erreur funeste !

Car ces derniers, soucieux de promesses de hauts rendements, n’ont d’autres choix, au risque de voir leur patrimoine se déprécier, que d’investir dans des logements peu qualitatifs, énergivores, aux surfaces trop optimisées et dans des quartiers dégradés par méconnaissance surtout par des investisseurs venant d’autres régions de France rassurés par des officines sans expérience en expertise immobilière.

Aujourd’hui, force est de constater qu’il est très rare, voire impossible, de trouver un bien immobilier locatif à haut rendement (8% à 10%) de qualité dans les conditions actuelles du marché immobilier, à moins de rogner sur l’emplacement ou la qualité du logement, notamment dans les grandes villes et de s’adresser à des locataires socialement défavorisés qui n’ont d’autre choix que d’accepter de payer des loyers de plus en plus chers.

Après 5 années d’investissements effrénés et afin d’assainir le marché, le HCSF siffle la fin du taux d’endettement différentiel et de l’investissement locatif, actuellement à l’arrêt devant la multiplication des refus de prêt.

En revanche, l’investissement patrimonial ne devrait pas être touché, dopé par le marché de la résidence principale et secondaire.